Immobilier, la baisse est-elle enclenchée ?

Selon les prévisions de la FNAIM, la barre des 990 000 transactions pourrait être atteinte à la fin de l’année 2019, marquant une progression de 2,6% par rapport à 2018 (+43% depuis 2014).


Sur les six premiers mois de l’année, les experts constatent que le marché est bien orienté : le nombre de ventes augmentant partout à l’exception notable de la région Ile-de-France, du Bordelais et d’une partie de la Normandie. La demande stimulée par le bas niveau des taux d’intérêt rencontre une offre suffisante de biens mis en vente (sauf en région parisienne), ce qui permet la réalisation des transactions.


Cependant, ce dynamisme de l’activité se conjugue avec une très nette décélération de la hausse des prix, surtout en province. La FNAIM précise ainsi que les prix des maisons anciennes (61% des ventes au niveau national) n’ont augmenté, depuis un an, que de 1,4% contre 3,5% en 2018. Même à Paris (9 840 €/m2), on constate une décélération de la hausse à +4,6% contre +6% l’an dernier à pareille époque. Dans les grandes villes de province, c’est Nantes qui enregistre cette année le record de hausse à +8,2%, suivie par Lyon +5,7%, Toulouse +4,3%. A signaler aussi des baisses à Montpellier -0,2%, Reims -0,4%, Clermont-Ferrand -1,4%, Ajaccio -1,4%, ou Le Mans -2%. Situation contrastée qui explique que 43% des sondés s’attendent encore à une augmentation des prix mais 57% pensent qu’ils vont rester stables ou baisser. Au final, la FNAIM table sur une hausse moyenne de 2% à fin 2019.